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La lutte sénégalaise et les pêcheurs traditionnels – Histoires Africaines à Dakar

Que peut-on faire de beau à partir de déchets plastiques ? Quel est le sport-roi du Sénégal ? Comment vivent les pêcheurs sénégalais ? Si vous voulez des réponses à toutes ces questions, regardez les films que les participants de l’atelier “Histoires africaines – Reportages TV” (African Stories – read more in English) ont réalisé à Dakar.

Neuf participants venant de la Guinée Conakry et du Sénégal ont travaillé dur pendant deux semaines au mois de juillet. Ils ont supporté la chaleur, la pluie mais aussi les méthodes allemandes de travail, notamment pour ce qui concerne le visionnement minutieux des rushs.

L’atelier a eu lieu au sein du CESTI (Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information) à Dakar au Sénégal. Cela a représenté deux semaines intensives d’échange, de défis mais aussi de plaisir.

L’équipe exclusivement féminine de la RTS (la télévision publique du Sénégal) s’est rendue à Thiès pour y découvrir un projet exemplaire. Les participantes ont réalisé leur reportage dans une petite entreprise écologique nommée Proplast et dirigée par des femmes. Il s’agit d’anciennes cultivatrices qui ont vu leur terre se dégrader et se sont réunies pour entreprendre autre chose. Depuis quelques années, elles ont monté une société dont l’utilité est double : nettoyer la ville de Thiès des déchets plastiques pour en faire du granulat industriel destiné par exemple à la fabrication de meubles. Une activité qui génère en même temps des emplois stables. Aminata Wade, Khady Racine Diop et Bineta Wague les ont suivies étape par étape.

Leurs collègues sénégalais de la RDV, station de télévision privée basée à Dakar, se sont aventurés avec leur caméra en mer. Malgré des petits inconvénients de santé (heureusement l’opérateur n’a pas eu le mal de mer) ils ont réussi à tourner dans des conditions difficiles dans une petite pirogue secouée par le roulis. Le reportage d’Amath Jean Pouye, Ndoffene Wade et Alber Yéra Boubane illustre la précarité des pêcheurs traditionnels au Sénégal.

Enfin, l’équipe guinéenne a découvert les particularités de la lutte sénégalaise. Au Sénégal, ce sport suscite plus d’émotions que le football. Les grands lutteurs sont des stars dans l’arène et ils gagnent des sommes exorbitantes pour une victoire. La lutte est d’ailleurs un moteur de l’ascension sociale, en particulier pour les personnes issues des classes les plus pauvres. Sékou Siby, Fodé Mousa Camara et Ibrahima Keita ont suivi dans son parcours un jeune lutteur venu de la province.

Auteur: Gerlind Vollmer

Date

Monday 2011-08-01

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