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Histoires africaines à Cotonou

Sans zémijan - Lurhielle, journaliste au Bénin

Assise sur un Zemijan (un taxi-moto) qui roule à grande vitesse, la journaliste Béninoise Lurhielle tient une petite caméra dans une main et un téléphone dans l’autre. Elle crie dans son appareil : “Où est-ce que je peux vous trouver ?”, Le bruit de la circulation à Cotonou est infernal. “Au marché St. Michel ? Bien, j’arriverai dans deux minutes.” Lurhielle Junior Dossou-Yovo participe à notre formation “Histoires africaines à Cotonou” (African Stories) et elle nous livre ses impressions :

Je suis Lurhielle Junior Dossou-Yovo, journaliste au Bénin. J’ai personnellement déjà eu le plaisir de travailler deux fois avec la DW Akademie. Comme je l’avais remarqué au cours de mes deux expériences précédentes, j’ai pu apprécier l’originalité de la méthode participative de la formation qui privilégie l’échange et la pratique, afin que les participants puissent comprendre par eux-mêmes les points essentiels. Sans oublier l’ambiance entre les participants qui d’emblée facilite le travail. J’étais impressionnée par le zèle des participants venus du Togo, du Cameroun et évidement du Bénin.
J’ai pu les suivre au cours d’une partie de leur formation. Comme malheureusement souvent il y a eu des difficultés les jours de tournage : certains interviewés demandaient à être payés, d’autres refusaient simplement de le faire. Le groupe du Bénin (seule équipe uniquement féminine) a par exemple dû trouver au plus vite un plan B après que leurs partenaires d’interviews et protagonistes aient refusé de continuer à participer au film. Mais elles ont finalement pu trouver à Porto-Nuovo une ancienne enseignante qui transforme avec un groupe de femmes des sachets plastique en véritables petits objets d’art.

Les Togolais pour leur part se sont aventurés à la campagne. Ils ont choisi de suivre un “tradithérapeute” dans sa quête de la meilleure tisane. Ceux-ci mis l’accent sur le fait que ce “tradithérapeute” a créé des dizaines d’emplois.

Enfin, l’équipe du Cameroun a fait un reportage sur le travail pénible d’un poubelleur. Ils n’ont pas eu peur de suivre leur protagoniste dans des quartiers insalubres.


Ce que j’ai beaucoup apprécié – comme d’ailleurs également les participants, c’est que cette formation a été organisée chez nous pour corriger l’image négative que diffusent parfois les médias occidentaux sur l’Afrique. Car il n’y a pas s uffisamment d’histoires africaines racontées par les journalistes africains eux-mêmes, des histoires produites bien sûr selon des normes et standards internationaux.

Danke, merci, enacenumi (langue locale “fongbe” du Bénin) à la DW Akademie et vivement d’autres formations pour de meilleures histoires africaine et pour une Afrique qui gagne avec l’Allemagne, l’Europe et le monde !!!

Lurhielle Junior Dossou-Yovo, Cotonou

Date

Friday 2011-09-30

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