Histoires Africaines – tournages à Bamako

Il est minuit. Avec un soupir de soulagement Kadidia Haїdara et Ramata Konaté s’assoient. Elles posent la caméra, ferment l’ordinateur. C’est fait. Le dernier commentaire enregistré, leur reportage est enfin terminé. Avec les dix autres collègues venant du Mali, du Burkina Faso et du Niger, Kadidia et Ramata ont beaucoup travaillé ces derniers jours durant l’atelier “Histoires Africaines” à Bamako. Ils se sont tous beaucoup engagés lors du tournage, ils ont discuté vivement le choix des images au moment de montage et ont méticuleusement choisi chaque mot du commentaire.

Les burkinabés Marie Ango, Oumar Coulibaly et Jean David Ilboudo (TVZ, Ouagadougou) nous montrent un garage dans le quartier d’Hippodrome. Là-bas, ce sont les machines qui parlent et c’est l’histoire d’une réussite panafricaine.

Les journalistes de la Télévision nationale malienne, l’ORTM, Kadidia Haїdara, Ramata Konaté et Aliou Touré ont choisi un sujet difficile : un reportage sur des femmes fistuleuses. Une maladie – peu connu en Europe – qui est un cauchemar pour les femmes atteintes.  Dans un centre spécial à Bamako des médecins et assistants sociaux essaient d’alléger le sort de ces femmes.

Les participants de la chaîne Africable Aminata Mariko, Dieugo Ndombasi et Ghislain Soadjede nous font découvrir un métier traditionnel. Mais au lieu d’une teinturière ils ont observé comment un teinturier homme fait briller l’indigo sur le bazin.

Le groupe de Niger (Salifou Maman, Almoustapha Amadou, et Mayaki Hamidou Issa de la Radio Télévision Téneré, RTT) a suivi le parcours incroyable d’une femme née sans bras. La jeune Fatoumata Diaby a surmonté des difficultés énormes et se présente aujourd’hui comme n’importe quelle jeune femme mariée.